Le ministre de l’Action publique, Laurent Marcangeli, a récemment annoncé qu’un logiciel conversationnel, inspiré de solutions telles que ChatGPT, serait prochainement mis à la disposition des 5,7 millions d’agents publics en France. Cependant, peu de précisions ont été fournies concernant les modalités de développement du dispositif ou la date de lancement effective du service.

“Tous pourront utiliser un ‘agent conversationnel’ pour effectuer des recherches, préparer des courriers, des synthèses ou des comptes-rendus, et parfois même faire des traductions”, a déclaré Marcangeli. Cette annonce a eu lieu lors de la présentation d’une feuille de route gouvernementale dédiée à l’intelligence artificielle dans les services publics.

Malgré l’absence de détails opérationnels à ce stade, l’idée semble être de proposer une solution similaire aux géants américains mais adaptée au contexte français et garantie en matière de sécurité des données.

En parallèle, les ministres ont révélé que 35 sites en France sont actuellement prêts à accueillir des data centers spécifiquement pour l’intelligence artificielle. Ces infrastructures sont essentielles compte tenu des besoins croissants en matière de traitement de données dans le secteur.

35 sites sont prêts à l’emploie, couvrant un total de 1 200 hectares. La localisation de ces centres sera divulguée lors d’un sommet mondial sur l’IA à Paris, prévu à partir du 10 février. Pour donner un ordre d’idée, la France compte actuellement environ 250 centres de données, contre 2 000 aux États-Unis.