OpenAI frappe fort : des réseaux chinois évincés pour abus de ChatGPT

OpenAI et la Surveillance : Mesures Drastiques en Réponse aux Abus
Dans un contexte mondial où l’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus utilisée, OpenAI a décidé de prendre des mesures significatives pour contrer l’utilisation malveillante de son outil, ChatGPT. Plusieurs comptes associés à des réseaux basés en Chine ont récemment été définitivement supprimés, suite à des accusations d’utilisation du bot pour des activités de surveillance et de désinformation.
Un rapport publié par OpenAI met en lumière le rôle préjudiciable de certains utilisateurs. Par exemple, l’un des comptes supprimés était utilisé pour produire des articles en espagnol, visant à ternir l’image des États-Unis à travers des médias en Amérique latine. Ces articles étaient signés par une entreprise chinoise, soulignant l’utilisation stratégique de l’IA pour influencer l’opinion publique à l’étranger.
Des Usages Malins à Travers le Monde
Les actions malveillantes ne se limitent pas uniquement à la Chine. Il a été rapporté que des individus liés à la Corée du Nord ont utilisé ChatGPT pour créer des CV et des profils fictifs, dans le but de contester des postes au sein d’entreprises occidentales de manière frauduleuse. De même, un réseau soupçonné d’implication dans des fraudes financières au Cambodge a exploité cette technologie pour générer des commentaires en ligne sur des plateformes telles que X (anciennement Twitter) et Facebook.
Parallèlement, OpenAI a aussi interdit des comptes dont le but était d’espionner les discussions en ligne sur les réseaux sociaux, en particulier celles portant sur des sujets sensibles comme les droits de l’homme en Chine. Les informations récupérées étaient a priori destinées aux autorités pertinentes en Chine, dénotant ainsi une inquiétante tendance à la censure et à la répression.
Bien que ChatGPT soit officiellement inaccessible en Chine — OpenAI ayant bloqué l’accès à ses services l’été dernier — il est encore possible d’accéder à ses fonctionnalités via Microsoft Azure. Cette situation soulève des préoccupations pour les autorités américaines, qui craignent que la Chine n’exploite l’IA pour contrôler sa population tout en diffusant de la désinformation à l’échelle mondiale.
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Source : Reuters
Source : www.01net.com