La société française Mistral AI a récemment introduit une nouvelle application mobile permettant l’accès à son robot de conversation intitulé “Le Chat”. Ce développement vient enrichir la compétition déjà acharnée entre le ChatGPT d’OpenAI, le chinois DeepSeek et d’autres systèmes d’intelligence artificielle (IA).
Mais qu’en est-il de la capacité de ces IA à s’exprimer librement ? Conçues à partir de vastes bases de données, ces intelligences artificielles doivent faire face à la variabilité de leurs sources, qui diffèrent selon les régions du monde, influençant ainsi leur discours dès leur création.
Sur des sujets sensibles comme l’avortement ou les droits des homosexuels, par exemple, GigaChat, un robot russe, adopte une approche prudente en évitant certaines discussions. De même, DeepSeek, l’IA chinoise, reste muette sur des événements comme la répression de la place Tian’anmen, reflétant des limites clairement imposées à sa liberté d’expression.
Ces phénomènes soulèvent une question essentielle : comment garantir l’indépendance de ces IA ? Chris Lehane, directeur des affaires internationales chez OpenAI, a exprimé son espoir que « tant que l’IA est développée dans un cadre démocratique respectant des lois justes, cela contribuera à son intégrité ».
Pour explorer ces enjeux en profondeur, nous vous invitons à visionner le reportage complet disponible ci-dessus.