Elon Musk a récemment levé le voile sur la dernière version de son robot conversationnel, Grok 3, lors d’une présentation le 17 février. Ce développement s’inscrit dans une stratégie visant à rivaliser avec des géants tels que ChatGPT et DeepSeek, l’intelligence artificielle chinoise.

Musk a déclaré que la création de Grok 3 était motivée par une quête plus profonde : “l’exploration de la nature de l’univers”. Il a également affirmé que cette IA aspirerait à rechercher la vérité, même lorsque celle-ci va à l’encontre du politiquement correct.

Ce nouvel outil sera d’abord accessible gratuitement aux abonnés de X Premium+, avant de s’ouvrir à un public plus large. Ce lancement intervient dans un contexte où xAI, l’entreprise fondée par Musk, a récemment levé 6 milliards de dollars pour développer des infrastructures de pointe, dans le but de voir Grok 3 rivaliser efficacement avec OpenAI.

Réactions de l’Industrie

La réaction d’OpenAI a été rapide ; son conseil d’administration a unanimement rejeté une offre d’achat de Musk, s’élevant à 97,4 milliards de dollars. Ce refus témoigne d’une concurrence croissante dans le secteur de l’IA, exacerbée par l’émergence de DeepSeek, qui propose des services similaires à un coût bien inférieur.

La situation devient d’autant plus complexe pour Musk, qui, en tant que PDG de Tesla et SpaceX, est également en charge de superviser une commission fédérale, suscitant des interrogations sur les conflits d’intérêts potentiels, étant donné sa forte implication dans des contrats publics.

Contexte Politique et Économique

Alors que Musk s’illustre dans la sphère technologique, il est également poussé par l’administration républicaine à faire des coupes significatives dans les dépenses publiques, suscitant l’inquiétude des démocrates et des syndicats.

Les implications de ce développement pourraient bien transcender le domaine technologique, renforçant les préoccupations sur l’éthique de l’IA et sur la direction que prendra ce secteur sous l’influence croissante de Musk.