Au fil des mois, le nom de Gemini, l’intelligence artificielle de Google, a pris du galon. On assiste à une montée en puissance qui ne laisse pas indifférent, alors que cette technologie est adaptée à une pléthore d’applications, même dans des contextes où son emploi semble discutable. De récents chiffres présentés par Google montrent clairement que Gemini attire de plus en plus d’utilisateurs.

Le procès des pratiques anti-concurrentielles de Google

Démarré en début de semaine, le procès visant à éclaircir les allégations de pratiques monopolistiques de Google dans la recherche en ligne se profile comme un tournant majeur. Parmi les mesures susceptibles d’en découler, la vente forcée de son navigateur Chrome pourrait figurer en bonne place. Cela attise l’intérêt des acteurs du secteur, notamment OpenAI, le concepteur de ChatGPT, dont le lancement à la fin de 2022 a véritablement bouleversé le paysage numérique. Face à cette pression, Google a réagi en investissant massivement dans l’IA générative, initiant le développement de Bard avant de plonger pleinement dans l’aventure avec Gemini.

Un affrontement numérique entre titans de l’IA

Alors que ChatGPT s’impose parmi les outils d’IA les plus populaires, Gemini a connu une trajectoire plus lente. Jusqu’à récemment, cet outil ne comptait que quelques dizaines de millions d’utilisateurs actifs par mois. Cependant, le déploiement des versions 2.0 et 2.5 a marqué un tournant significatif, éveillant l’intérêt d’un public plus large.

Lors de ce procès marquant, Google a indiqué que, en mars, le nombre d’utilisateurs actifs de Gemini avait franchi le cap des 350 millions par mois et 35 millions quotidiennement — un net progrès face aux 9 millions de l’année précédente. Néanmoins, ces chiffres demeurent largement inférieurs à ceux de ChatGPT, qui atteint désormais 600 millions d’utilisateurs mensuels, un chiffre en hausse de 200 millions depuis les premières estimations de l’année.

Un paradoxe intéressant pour Google

Malgré l’intégration de Gemini dans l’ensemble des services Google, son adoption reste environ deux fois moins élevée que celle de ChatGPT. Ce constat soulève un paradoxe : en dépit de son poids dans le secteur, Google ne parvient pas à concurrencer efficacement OpenAI. Toutefois, cela pourrait finalement jouer en faveur de l’entreprise californienne, lui permettant d’affirmer que sa domination dans la recherche ne freine pas l’émergence de rivaux dans des domaines connexes.

Pour en savoir plus sur la dynamique actuelle entre ces deux géants de l’IA, lisez cet article sur les défis que représente ChatGPT.

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