Tricherie 2.0 : Un lycéen suisse épinglé pour avoir utilisé ChatGPT !

Fraude au Bac : Un Lycéen Condamné pour Utilisation d’IA

Un événement particulier a récemment frappé le système éducatif français, soulevant de vives discussions sur l’utilisation des technologies modernes dans un cadre académique. Lors de l’examen du baccalauréat, un lycéen a été surpris en train d’utiliser une application d’intelligence artificielle sur son smartphone pour tricher. Cette affaire, qui a défrayé la chronique, a conduit à une sanction sévère.

Des conséquences sévères pour une tricherie high-tech

Le tribunal administratif de Nice a officialisé sa décision le 23 avril dernier, renforçant la notion selon laquelle l’utilisation d’outils comme ChatGPT pendant un examen peut avoir de lourdes conséquences. Le 15 juin 2023, alors qu’il s’apprêtait à passer son épreuve de français, le jeune étudiant a été découvert en train de consulter un logiciel d’intelligence artificielle pour l’assister dans la rédaction de ses réponses.

La surveillante, alertée par des comportements suspects, a dressé un procès-verbal dans lequel il était mentionné que le lycéen avait « tenté de tricher en utilisant un logiciel d’intelligence artificielle ». Ce dernier, conscient des enjeux, a signé le procès-verbal qui faisait état de ces faits.

Un appel devant la commission de discipline

Suite à cet incident, le lycéen a été convoqué en juillet par la commission de discipline, qui a tranché le 4 septembre 2023. Il a reçu la note de zéro à l’épreuve, accompagné d’une interdiction de participer à tout examen lié à l’obtention du baccalauréat classique ou à tout diplôme dans un établissement public pour une période d’un an. Cette décision signifie qu’il ne pourra pas passer son baccalauréat ni tout autre examen durant cette période.

Une sanction considérée comme démesurée par les parents

Les parents du jeune homme, désapprobateurs face à cette sanction qu’ils jugent disproportionnée, ont décidé de faire appel. Ils mettent en avant le fait que leur fils, encore mineur au moment des faits, a agi sous une pression intense, et qu’il a rapidement reconnu la gravité de son acte. Ils soulignent par ailleurs qu’il n’avait aucun antécédent disciplinaire.

Malgré ces arguments, la justice a maintenu sa position. Le tribunal rappelle que les actes de fraude sont clairement stipulés dans le code de l’éducation et que la sanction de douze mois d’interdiction, même si elle semble sévère, ne constitue pas la peine maximale, qui peut atteindre cinq ans.

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Source : www.01net.com

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